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Ticket Métro Paris

Ticket de métro de Paris

tickets metro paris

Sources : Wikimedia Commons, CC BY-SA : Tangopaso • Aaa212, CC BY-SA • Nicolas22g

Tickets de métro de Paris des années 1965, 1970-80 et 2021

Le ticket de métro à Paris

Le prix du ticket de métro Paris

Ticket T+

Le prix du ticket T+ est de 1,90€ et plus. Il est destiné aux usagers Parisiens et Franciliens qui voyagent occasionnellement.
Les avantages :

  • Permet de voyager en métro, en bus, en RER (dans Paris intra-muros), en tramway. Valable aussi pour prendre le Funiculaire de Montmartre
  • Permet de faire 25% d’économie à l’achat de tout carnet de 10 tickets

Attention ! Dans le cadre de la modernisation des titres de transports notamment de la RATP, Le ticket T+ va bientôt disparaître. L’année 2022 marque la fin progressive de la vente de carnets de tickets t+ en papier carton depuis les guichets et automates de la RATP.

Il existe déjà des alternatives bien plus économiques à ce ticket t+.

Navigo Liberté +

  • Avec Navigo Liberté +, vous validez votre trajet de métro à chaque passage. Chaque mois, vous êtes débité du montant total de vos déplacements du mois précédent.

Passe Navigo Easy

  • Avec le Passe Navigo Easy, vous achetez aux guichets et automates de la RATP ou bien chez des commerçants agréés, des carnets de tickets t+ sans contact. Ils sont vendus 2€ moins cher que les carnets t+ en papier carton. De plus, ce passe Navigo Easy est rechargeable via un smartphone et deux applications : « Bonjour RATP » et « Île-de-France Mobilités ».

Avantages de ces nouveaux services

Les nouveaux services que représentent les passes Navigo Easy, Navigo Liberté+ sont bien plus avantageux :  
  • Avantage économique : le carnet de t+ magnétique coûte plus cher qu’un carnet t+ chargé sur Navigo Easy : prix de 16,90€ contre 14,90€. A chaque série de 10 trajets t+ réalisés, vous réalisez une économie de 2€ sur le prix du ticket de métro. Le passe Navigo Easy est donc largement à la longue (dès le 1er carnet t+ chargé).
  • Avantage pratique : les nouveaux tickets de métro sont conçus pour fonctionner sans contact. La validation du ticket de métro est donc beaucoup plus facile, elle limite les contacts et élimine définitivement le risque de démagnétisation du ticket.
  • Avantage service : Finies les attentes devant les guichets ou automates. Les services en ligne permettent de recharger directement par soi-même les passes grâce aux applications sur téléphones mobiles.
  • Avantage écologique : Avec la dématérialisation du ticket, on supprime radicalement l’impression sur papier cartonné des 28 millions de tickets de métro utilisés chaque année (2019).
  • Pourquoi supprimer les tickets t+ en carton ?

    Le carnet de tickets t+ papier cartonné fait partie de l’histoire des transports parisiens. Mais il devenait trop lourd à gérer et ne correspondait plus à la vie contemporaine :
    • Démagnétisation du ticket : 5 millions de tickets de métro démagnétisés chaque année à cause de clés ou de pièces de monnaie trop proches du ticket dans les sacs et les poches.
    • Perte de ticket : Plus de 10% des tickets sont perdus, abîmés ou oubliés, soit 1 ticket sur les 10 que comptent les carnets.
    • Lenteur du passage aux valideurs : Les tickets en carton exigent un contact lors du passage aux valideurs. Les tickets de métro sans contact permettent de gagner en rapidité.
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Logo du métro de Paris

Un peu d’histoire

Le ticket de métro de Paris est apparu le 19 juillet 1900, jour de l’inauguration de la première ligne de métro, devenue par la suite l’actuelle ligne 1. Bien avant qu’il ne soit dématérialisé et disparaisse peu à peu de notre quotidien, comme c’est désormais le cas, le ticket de métro a adopté de nombreux formats différents selon les époques.

Des millions de tickets

Le ticket de métro est tout d’abord un titre de transport qui se vend à plus de 500 millions d’exemplaires chaque année. Il revêt de ce fait un rôle économique significatif dans le quotidien des Parisiens. Il a aussi un statut politique, comme on peut s’en apercevoir lors des campagnes électorales, car pour un candidat à l’élection, ne pas connaître le prix du ticket de métro peut se révéler une question bien embarrassante.

Souvenir de Paris

Pour des millions de touristes qui chaque année viennent visiter Paris, le ticket de métro est plus qu’un simple petit morceau de carton : il s’agit d’un souvenir et d’un symbole précieux de leur passage dans la Ville Lumière. Dés les années 1900, la CMP, ou « Chemins de Fer métropolitains de Paris », société alors en charge du métro, établissait trois tarifs du ticket de métro. Vendus à l’unité ou par carnet, les billets sont colorés de manière distincte selon la classe choisie : rose pour les tickets de première classe au prix de 20 centimes, crème pour les tickets de deuxième classe au prix de 15 centimes, et vert pour les tickets allers et retours au prix de 20 centimes.

Après 1918, à la demande des associations d’anciens combattants de la Grande Guerre, une tarification spéciale est créée pour les mutilés de guerre avec un tarif à 60 centimes.

Puis en 1937 le prix du ticket va dépasser le seuil symbolique de 1 franc pour un ticket de deuxième classe. Le réseau du métro compte alors 14 lignes et 160 kilomètres de voies.

En 1941, le nombre de voyageurs transportés dépasse le chiffre symbolique de un milliard ! La carte hebdomadaire de travail s’impose à tous au prix de 10 francs.

En 1946, le traffic dépasse cette fois le chiffre record de 1,5 milliard de voyageurs, un chiffre jamais égalé même à ce jour. Pour gagner de la place, la première classe est supprimée temporairement. Elle sera rétablie en 1948. Cette même année 1948 apparaît la carte de transport pour familles nombreuses , avec une tarification réduite. Cette mesure répond à l’explosion des naissances, connue sous le nom de Baby Boom.

En l’année 1958, le tarif du ticket de métro de Paris change de même que sa couleur : vert pour la première classe, havane pour la deuxième. Le carnet de tickets en seconde coûte 30 francs et le tarif de celui de premier 45 francs. Puis dans les années 1967-1970, le ticket de métro est valable à la fois dans le métro et le bus. L’utilisation de la bande magnétique est généralisée pour les tickets de même que celle des composteurs automatiques dès l’année 1973 : c’est alors la fin du métier de poinçonneur, un métier ingrat rendu célèbre par la chanson de Serge Gainsbourg : « Le poinçonneur des Lilas ». En 1975, c’est l’arrivée de la Carte Orange, une vraie révolution car elle rendait possible, pour un prix fixe, l’accès illimité à tous les moyens de transport de Paris et de l’Île-de-France.

En 1991, c’est la fin définitive de la tarification de première classe dans le métro.

En 2001, c’est le début de la dématérialisation du ticket de métro de Paris avec l’arrivée du Pass Navigo. La Carte Orange disparaîtra en 2010. Le ticket de métro s’appelle officiellement le Ticket T en 2003.

Puis le 1er août 2003, le prix atteint un seuil symbolique : le tarif du ticket de métro est de 1 euro. En 2007 le Ticket t+ remplace le Ticket T, et permet la correspondance entre lignes de bus. Mais l’année noire du ticket cartonné est 2019 : l’arrivée du Navigo Easy signe la fin programmée du ticket de métro traditionnel. Après plus de 120 ans de services, le petit bout de carton n’est plus commercialisé dès octobre 2021, au profit d’un pass. Fin d’une époque, et symbole d’une nouvelle : la fin du ticket de métro de Paris est une bonne nouvelle pour l’environnement, supprimant définitivement l’obligation d’imprimer 550 millions de tickets chaque année.